Cette esplanade verdoyante, d'où l'on découvre un aspect inhabituel de la ville, faisait partie du domaine des Chartreux, qui descendait jusqu'à la Saône. Des monuments y rappellent le souvenir d'hommes de lettres lyonnais:
Pierre Dupont (1821-1922),
Pétrus Sambardier (1875-1938),
Camille Roy (1851-1922),
Joseph Serre (1860-1937),
Une statue est consacrée aux "peintres et sculpteurs lyonnais disparus".
Le passage Gonin, face à la place Rouville, et la montée des Chartreux, face au lycée Diderot, permettent aux piétons de rejoindre le quai de Saône.

Le beau jardin où nous sommes est contemporain de Ia grande transformation de ce secteur opérée de 1848 à 1867. Les propriétés religieuses reconstituées après la Révolution Française (Chartreux, religieuses de Ste-Elisabeth, dont on voit les bâtiments en face en haut de la pente) empêchaient la circulation sur les Pentes. La création du cours Général Giraud dès 1867 rend enfin possible un accès facile au plateau depuis le bas des Pentes.

Les années suivantes, les constructions sonl rares, favorisant ainsi des coins de verdure très appréciés des habitants.

En 1936, l'édification de I'Ecole de Tissage (auiourd'hui lycée Diderot) sur des plans et la direction de Tony Garnier apporte une modification majeure.